Capital naturel

Le capital naturel se définit communément comme un stock de ressources biotiques (c’est-à-dire des communautés d’organismes vivants tels que les plantes, les animaux et les micro-organismes) et abiotiques (c’est-à-dire l’environnement non vivant), dont une partie est renouvelable et l’autre non (combustibles fossiles, minéraux et minerais)[1]. Il fait référence aux ressources naturelles vues comme moyens de production de biens et services écologiques : production d'oxygène, épuration naturelle de l'eau, prévention de l'érosion, pollinisation des cultures, et même fourniture de services récréatifs, y compris les « services de beauté des paysages ». Le capital naturel constitue une approche d'estimation de la valeur d'un écosystème, une alternative à la vue plus traditionnelle selon laquelle la nature et la vie non humaine constituent des ressources naturelles passives sans production propre : le capital naturel s'adjoint donc au terme de capital productif.

Il s'agit d'une expression quelquefois employée dans certaines analyses économiques qui cherchent à prendre en compte les objectifs de développement durable[2]. D'autres approches existent, comme l'empreinte écologique et l'éco-efficacité.

Des études montrent que certaines des composantes du capital naturel mondial décroissent depuis quelques décennies, parfois de façon alarmante[3],[4].

Comment quantifier le bénéfice obtenu pour l'agriculture par la pollinisation effectuée par les abeilles, autrement qu'en imaginant avec effarement l'effet qu'aurait leur disparition ?

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